jeudi 26 décembre 2013

On parle de Rodanski (1)

Le poète Stanislas Rodanski, gardien de la nuit

J.-P. Thibaudat

  


Quand Noël annonce la Saint Sylvestre, j’ai toujours en tête, à un moment ou à un autre, cette ligne de vie sur laquelle j’étais tombé, stupéfait, en lisant une notice biographique consacrée à l’écrivain et poète Stanislas Rodanski : « Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 1954, il entre volontairement à l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu à Lyon. » Il avait 27 ans. Il n’en sortira plus. Il y mourra une autre nuit, en 1981, vingt-sept ans plus tard.

Poète de nuit, de bout en bout

La nuit est sa patrie. La nuit hante les poésies du recueil « Je suis parfois cet homme », qui vient de paraître chez Gallimard : « Je suis le veilleur de mon sommeil je n’ai jamais dormi. La veilleuse de ma lampe est allumée et, compagnon de service, cette nuit parmi tant d’autres nuits, je garde le trésor des dormeurs. »

Avant de poursuivre la lecture de ce livre, quelques mots sur la courte vie de Stanislas Rodanski avant son enfermement volontaire. Lire la suite...
 


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